Deux ans après les massacres génocidaires perpétrés par l'entité sioniste en Terre bénie de Palestine, avec le soutien total des États-Unis, de l'OTAN et de leurs alliés croisés, l'ONU et les puissances mondiales ont réagi en récompensant cette entité. La reconnaissance d'un « État de Palestine » intervient alors que Gaza saigne, et après que plus de 150 États aient déjà accordé une reconnaissance similaire.

La Grande-Bretagne, qui a créé cette entité en 1948 sur des terres colonisées, cherche aujourd'hui à se décharger de toute responsabilité tout en poursuivant ses politiques contre la Oumma musulmane et en faisant obstacle à son retour sous un Califat régissant selon la loi d'Allah. L'Australie, le Canada et le Portugal ont emboîté le pas à la Grande-Bretagne. Le Premier ministre Albanese a déclaré : « L'Australie reconnaît officiellement l'État indépendant et souverain de Palestine. »

Pourtant, aucun de ces dirigeants n'est en mesure de définir les frontières de ce soi-disant État, puisque l'entité sioniste contrôle la quasi-totalité de la Palestine et cherche même à s'étendre entre le Nil et l'Euphrate. Cette reconnaissance n'est rien d'autre qu'une couverture politique : une tentative d'absoudre les gouvernements occidentaux de leur complicité dans les massacres. Elle ne sert que les intérêts de l'entité, et non ceux du peuple palestinien, qui subit la mort et le tourment depuis plus de 70 ans, en particulier au cours des deux dernières années.

Ces mesures ouvrent également la voie à la normalisation. Les régimes perfides du monde musulman suivront, accordant à cette entité une « légitimité » non seulement de la part de l'ONU dirigée par les États-Unis, mais aussi de la part des États qui devraient défendre la Oumma.

Même l'entité sioniste a rejeté ce geste. Netanyahu a juré qu'il n'y aurait jamais d'État palestinien, promettant de poursuivre la campagne en faveur d'une « résolution finale », c'est-à-dire davantage de meurtres et de déplacements de population. Pour rassurer l'entité, le Premier ministre britannique Keir Starmer a affirmé que la reconnaissance « raviverait l'espoir de paix », rejoignant ainsi plus de 150 pays, et l'a présentée comme faisant partie d'une initiative en faveur d'une solution à deux États, commençant par un cessez-le-feu et la libération des prisonniers. En réalité, cela ne fait que fournir une couverture et une sécurité à un oppresseur qui a violé toutes les normes humaines et divines.

La Oumma islamique doit remplir son devoir : soutenir son peuple en Palestine et œuvrer à la libération de toutes les terres occupées par l'établissement d'un Califat bien guidé selon la méthode de la prophétie, en suivant l'exemple d'Omar al-Farouq qui a ouvert Bayt al-Maqdis et de Salah al-Din qui l'a libérée des croisés.

Méfiez-vous des hypocrites qui feignent leur soutien mais conspirent contre la Oumma, en premier lieu l'ONU et ses membres permanents, qui existent pour empêcher l'unité des musulmans sous la loi d'Allah et la défense des opprimés.

Allah (swt) a dit : ﴿قُلْ يَا قَوْمِ اعْمَلُواْ عَلَى مَكَانَتِكُمْ إِنِّي عَامِلٌ فَسَوْفَ تَعْلَمُونَ مَن تَكُونُ لَهُ عَاقِبَةُ الدِّارِ إِنَّهُ لاَ يُفْلِحُ الظَّالِمُونَ﴾“Dis: «O mon peuple! Continuez à agir selon votre méthode; moi aussi j’agirai selon la mienne. Ensuite, vous saurez qui aura un meilleur (sort) dans l’au-delà.» Certes, les injustes ne réussiront jamais.” [Al-An‘am: 135].